Tout l’été, Yves veille au bon déroulement des activités de Jeunes Marins Urbains, qu’il a fondée. Nous l’avons rencontré un vendredi plus calme, et avons longuement discuté autour d’un thé, sur les berges asséchées du fleuve. Le niveau exceptionnellement bas de l’eau du fleuve en cette période cause beaucoup de soucis pour leurs activités. Ce grand navigateur a notamment effectué une expédition de 17 000 milles en solitaire sur un voilier de 28 pieds sans moteur. Il nous a raconté ses souvenirs et les moments forts de sa navigation ainsi que son objectif de donner aux gens la chance de « goûter » à l’expérience de la voile sur le fleuve.
« on est sur le bateau, le plus gros bateau que j’ai jamais navigué. Je trouve ça génial d’être sur un si gros bateau. Et là, je vois une baleine sortir. Mais elle sort, elle sort, elle continue de sortir. Elle est gigantesque… je vois une baleine qui est plus grosse que notre bateau. »
— Yves
« Pour une place comme Montréal, ou une île, il y a si peu de gens qui ont un contact avec l’eau… Alors, si les bateaux sont très, très simples, sont économiquement accessibles, techniquement accessibles, donc, plus accessibles, plus de gens devraient y avoir accès… Alors on propose l’accès à ce bateau-là, à ce plan d’eau-là, à ce fleuve-là, gratuitement. »
— Yves
Dans cette trame sonore :
00 : 00 – baleine
01 : 07 – étirer le temps
02 : 45 – jeune marins urbains
04 : 35 – réveiller quelque chose
06 : 29 – fleuve inspirant
Notez que la trame sonore ci-dessus est composée d’extraits de la conversation ayant eu lieu lors de cette rencontre. Le montage les a regroupés par thème afin de les rendre plus concis tout en préservant le sens des propos.
Nous tenons à remercier Yves Plante de nous avoir partager ses souvenirs et ses réflexions, au parc Clémentine – De La Rousselière, Montréal
