Après un service du thé, sur les berges asséchées devant son voilier, Sebastien nous a raconté comment, inspiré par son père, il a grandi et vécu pendant des années sur un voilier sur le fleuve Saint-Laurent. Cette expérience a forgé son identité et son attachement profond à l’eau et à la nature, loin du tumulte de la vie urbaine. Il souligne l’importance de préserver l’eau, ressource précieuse que les gens sur un voilier apprennent à respecter au quotidien. Pour lui, le fleuve est à la fois un terrain de jeu, un lieu de paix et une ouverture vers le monde.
« Le matin, je vais sortir dans le cockpit, puis je vais regarder le soleil qui se lève… J’ai mes canards qui sont là le matin, qui mangent, qui viennent picosser dans les algues chercher leur nourriture. Alors, ça, ce sont mes réveils sur le fleuve. »
— Sebastien
«C’est un danger en soi de voir l’eau aussi basse… Mais en même temps, c’est Yves Plante qui amenait cette réflexion-là, de voir les gens se promener sur les rives, ça redonne accès aux gens, aux riverains, aux gens en général de venir sur le bord de l’eau et de marcher, de marcher un kilomètre, deux kilomètres…»
— Sebastien
Dans cette trame sonore :
00 : 00 – vivre en permanence sur le fleuve
01 : 20 – entendre la nature
02 : 54 – importance de l’eau
05 : 00 – le fleuve, mon terrain de jeu
Notez que la trame sonore ci-dessus est composée d’extraits de la conversation ayant eu lieu lors de cette rencontre. Le montage les a regroupés par thème afin de les rendre plus concis tout en préservant le sens des propos.
Nous tenons à remercier Sebastien Mignault de nous avoir partager ses souvenirs et ses réflexions, au parc Marcel-Léger, Montréal
