Originaire de Normandie et installé au Québec depuis une vingtaine d’années, Loïc est un bédéiste. Il aime faire de la planche à pagaie avec des amis sur le fleuve et se jeter dans l’eau pour se rafraîchir en été. Il nous a parlé de son amour pour les grandes étendues d’eau, ainsi que des réflexions qu’inspirent les horizons infinis et les lumières, qu’il s’agisse du fleuve Saint-Laurent ou de la mer Méditerranée. Lors de notre rencontre pour boire un thé, il a réalisé une aquarelle à l’aide de l’eau du fleuve, suivant son habitude d’utiliser l’eau qui se trouve à sa portée.
« Et naturellement quand on est au bord du fleuve ou de la mer, on a cette perspective horizontale. Moi c’est quelque chose qui m’a beaucoup marqué. On grandit avec un horizon et je pense que toutes les personnes qui ont vécu au bord de l’eau l’ont eu. Je dirais sincèrement quasiment un appel. On se demande qu’est-ce qu’il y a? Il y a un horizon mais qu’est-ce qu’il y a de l’autre côté? »
— Loïc
Dans cette trame sonore :
00:00 – faire de la planche à pagaie sur le fleuve
00:48 – problème d’accès au fleuve
01:12 – comment apprendre à nager
01:37 – relation intime avec le fleuve
02:09 – les endroits auxquels on s’attache
02:34 – perspective horizontale et ouverture
Notez que la bande sonore ci-dessus est composée d’extraits de la conversation ayant eu lieu lors de cette rencontre. Le montage les a regroupés par thème afin de les rendre plus concis tout en préservant le sens des propos.
Nous tenons à remercier Loïc Robichon pour ses partages inspirants au bord du fleuve à Verdun.

